samedi 28 janvier 2017

Le chemin de Macau de Jean-Marie PLANES

Le chemin de Macau de Jean-Marie PLANES aux éditions Arléa, 17 euros.


Le chemin de Macau de Jean-Marie Planes mène à un arbre sur lequel l’enfance de celui-ci a trouvé refuge. Cependant, reprendre ce chemin à l'âge où l'on est devenu adulte est l’assurance de vivre une assez forte déconvenue. 

Serait-ce la seule leçon à retenir de ce livre ? Peut-être, mais la promenade offerte par ce précieux écrivain est à maints endroits réjouissante. Le style de cet auteur girondin issue d’une bourgeoisie déclinante (qui vend ses maisons - toujours mal - dans le Médoc, au Pays Basque ou à Bordeaux) est manié ici avec une élégance rare. 

Nous le découvrons contraint de quitter, aux abords des années 2010, l’appartement dont il est locataire depuis au moins trente ans, rue d’Aviau, dans le quartier du jardin public bordelais. Avec ce départ forcé, ce sont bien plus de trente ans de souvenirs qui affluent mais une vie entière de lieux et de gens qui s’insèrent alors dans cette constellation proustienne que constituent les objets de cet appartement. 

Mais qui fut Jean-Marie Planes enfant ? Car c’est à ce personnage-là que l’on s’attache, celui que l’on rejoindra sur son arbre, certes, mais après avoir entendu une somme de confessions choisies avec soin. 

Si Jean-Marie Planes n’était pas un journaliste, un conférencier et anciennement un professeur reconnu, ce livre n’aurait pas reçu le même accueil sauf que cette figure bordelaise livre un véritable bijou littéraire. 

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